Aux Pays-Bas, un
robot-pompiste fait le plein à votre place
Le
06
Février 2008

Les Automobilistes nostalgiques de
l’époque où ils n’avaient pas a descendre de leur voiture,
tandis qu’un pompiste se chargeait de faire le plein de leurs
réservoirs, risque de revoir ce service complet revenir grâce
a un robot néerlandais.
Ce robot coûte 75.000 euros, il a été
dévoilé hier, le principe est inspiré par une trayeuse
mécanique de laiterie.
Le robot identifie le type de voiture, qui entre dans la
station, exécute une recherche dans sa base de donnée, afin de
trouver la marque et le modèle de la voiture pour déterminer
l’emplacement du bouchon de réservoir et le carburant
correspondant au véhicule. Il ne vaut mieux pas qu’il se
trompe !
Une fois déterminé, il soulève le clapet, dévisse le
bouchon du réservoir, introduit l’embout de la pompe et
procède au remplissage.
Actuellement sur le robot de démonstration seul les
véhicules utilisant un bouchon de réservoir sans clef et
figurant dans la base de données peuvent utiliser ce procédé.
Des chercheurs mettent au point
une dynamo... pour genoux
Des chercheurs basés aux Etats-Unis et au Canada ont annoncé jeudi
avoir mis au point un dispositif qui, attaché à un genou, utilise
l'énergie déployée par ses mouvements lors de la marche pour générer une
quantité exploitable d'électricité.
L'engin
produit assez de courant pour charger dix téléphones portables en même
temps, écrivent-ils dans la revue Science.
Des chercheurs planchent depuis un certain temps sur l'utilisation de
l'énergie générée par les mouvements du corps.
Une "dynamo" installée dans la chaussure a ainsi été testée. Jolie et
légère, elle ne produisait cependant pas beaucoup d'électricité. Un sac
à dos qui produisait du courant en utilisant le mouvement vertical
provoqué par la marche de l'utilisateur en produisait beaucoup, mais il
était lourd.
Le nouvel engin, en revanche, semble se situer entre les deux, selon ses
concepteurs: il reste relativement léger mais génère une quantité
intéressante de courant.
Les chercheurs ont déjà pensé à plusieurs applications possibles. Ainsi,
la "genouillère" électrogène pourrait servir aux marcheurs et aux
soldats qui n'ont pas accès à l'électricité, ont-ils dit.
Arthur Kuo, ingénieur en mécanique de l'Université du Michigan, a
travaillé sur l'engin, qui fonctionne un peu sur le même principe que le
rechargement des batteries, dans les voitures hybrides, par les freins
régénérateurs.
Les freins régénérateurs accumulent de l'énergie cinétique qui,
normalement, se dissipe sous forme de chaleur quand le véhicule
ralentit. Ainsi, la genouillère accumule l'énergie perdue quand on plie
le genou après l'avoir projeté vers l'avant pour faire un pas,
expliquent les chercheurs.
"Cela génère une quantité assez importante d'électricité comparé à de
précédents engins et cela le fait d'une manière qui n'affecte pas
beaucoup l'utilisateur", a déclaré Kuo dans une interview téléphonique.
On peut facilement charger dix téléphones portables d'un coup. On peut
alimenter des ordinateurs à faible consommation. On peut imaginer aussi
(alimenter) des boîtiers GPS, des téléphones satellitaires", a-t-il
ajouté. Avec
une telle genouillère à chaque jambe, des volontaires sur un tapis
roulant ont produit environ cinq watts d'électricité en marchant à
3,5km/h. Chacune des genouillères pèse environ 1,6kg, ce qui selon Kuo
reste à améliorer.
Des ânes comme éboueurs : eh oui, ils ramassent les ordures !
La
commune de Castelbuono en Sicile, qui compte 10.000 habitants, a annoncé
hier qu'elle utiliserait des ânes pour rendre le ramassage des ordures
plus écologique, plus économique mais aussi plus efficace. Six ânes
remplacent depuis février dernier les quatre camions poubelles de cette
ville située dans la province de Palerme.
"En remplaçant les moyens de transport qui consomment du carburant
polluant par des ânes ... nous faisons des économies, mais nous
contribuons surtout à rendre le monde plus propre", se félicite le
maire de Castelbuono, Mario Cicero, dans un communiqué.
Un âne coûte en effet environ 1.200 euros à l'achat, plus 2.000 euros par
an pour la nourriture et l'entretien, contre 30.000 euros pour un camion
poubelle auxquels il faut ajouter entre 7.000 et 8.000 euros d'entretien
par an.
Or, les ânes de Castelbuono ont ramassé depuis février près de 140.240
kilos d'ordures en plus que l'année dernière pendant la même période.
Flanqués de deux caisses en bois où sont stockées les ordures, les ânes
sont accompagnés tout au long de la journée par des éboueurs rebaptisés
"opérateurs écologiques", se glissant dans toutes les ruelles,
contrairement aux camions, obligés de s'arrêter fréquemment.
Castelbuono est la première commune en Italie à avoir mis en place ce
système, qui a néanmoins fait des émules depuis, plusieurs villes
italiennes, en Calabre (extrême-sud de la péninsule) et en Toscane (centre-ouest)
ayant le projet de l'imiter.
Quand Roméo retrouve Juliette grâce à Internet
C'est une histoire digne de Roméo et Juliette, du "Shop around the
Corner", de "Nuits Blanches à Seattle", une histoire qui passionne les
Américains depuis une semaine; digne en somme, de toutes les comédies
romantiques qui ne sont pas toutes des fictions irréalisables : la preuve.
C'est une histoire cybergalactique qui deviendra sûrement un film dans un
an ou deux. Celle d'un jeune homme qui croise le regard d'une jeune fille
dans le métro, n'ose pas lui adresser la parole, la perd dans la foule, et
fait des pieds et des mains pour la retrouver.
Patrick Moberg a 21 ans, il habite New York, et comme tous les dimanches
soirs, prend son métro à Union Square. Une jeune fille est assise près de
lui. Elle est coiffée comme Ioulia Timochenko, les cheveux tressés, des
fleurs sur le côté, elle écrit sur un bloc-note. Dans son esprit, il se
passe déjà quelque chose d'inhabituel.
Arrive la station Bowling Green, dans le sud de Manhattan. Le métro est
bondé, et nos deux protagonistes descendent précisément à la même station.
Ils se lèvent, leurs regards se croisent. Coup de foudre. Mais la jeune
fille se mêle très vite à la foule, impossible de la rattrapper...Patrick
la perd.
Il ne lui a pas parlé, et il ne lui court pas après. Il n'ose pas. Mais il
aimerait la revoir. Comment la retrouver dans une ville aussi immense que
New York, sans savoir qui elle est?
Une histoire d'amour des temps modernes
C'est là qu'Internet entre en scène. Malgré tous ses défauts, le médium le
plus représentatif de notre époque devient dans cette histoire la baguette
magique, la bonne fée, bref le sauveur de Patrick. Il décide tout
bonnement d'ouvrir un site internet pour retrouver sa bien-aimée
NY girls of my
dream.com
Et sur ce site, il publie ce dessin, rudimentaire certes, mais qui est
mieux que rien. Avec bien sûr, son numéro de portable, son mail, et un
appel au secours désespéré.

Après ça, tout s'emballe dans les médias. Dès le lendemain, le blog
branché de San Fransisco,
Laughing Squid, relaie son appel. A New York, on se croit dans "When
Harry met Sally", CNN et de nombreuses chaînes américaines en parlent.
Patrick lui, voit sa boîte mail exploser et son portable saturer. Une
fille lui écrit pour lui dire qu'elle n'est pas celle qu'il cherche, mais
qu'elle a complètement craqué devant son romantisme et elle veut le
rencontrer. D'autres se sont faites passées pour la fille du métro, mais
avec quelques questions précises, Patrick démasquait très vite les
imposteurs...
48h chrono après sa bouteille lancée à la mer, l'aide providentielle vient
du magazine branché Blackbook. Le responsable de la section mode, Jason,
considère un temps le dessin du site, et réalise que la fille décrite,
c'est Camille Hayton, une jeune Australienne de 22 ans qui écrit pour le
journal ! Tout de suite, il envoie à Patrick une photo d'elle qui traînait
dans la rédaction :

Bingo, c'est elle !
Camille est très vite prévenue que la fameuse fille du métro dont tout
le monde parle, même les médias, c'est elle. Drôle d'acte fortuit :
d'ordinaire, elle ne prend jamais le métro. Mais le soir d'Halloween, son
appartement à Soho avait brûlé, et elle devait donc aller habiter chez des
amis dans le sud de Manhattan.
Comme quoi, ce fut un mal pour un bien...

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